Une question de désinformation ?
Dans un précédent article, je relevais l’attitude d’une journaliste de Madmoizelle vis-à-vis des Women Against Feminism. Compte-tenu des réactions habituelles que ce mouvement a suscitées auprès des communautés féministes, c’est une attitude exceptionnellement réfléchie, indulgente, et ouverte. En effet, au lieu de s’arrêter à la démarche, comme la plupart des blogueurs que j’ai vus s’exprimer sur la question, la journaliste a pris la peine de lire les arguments inscrits sur les pancartes des WAF, et de relever que beaucoup d’entre-elles faisaient ça au nom de l’égalité homme-femme. A ma connaissance, personne, outre cette journaliste, parmi tous ceux qui se sont exprimés sur la question, n’a eu cette clairvoyance. Ni cette honnêteté.
Il faut dire que parmi les pancartes des WAF, il y a aussi des pancartes qu’on peut critiquer en toute bonne foi. L’argument de l’une est que les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes besoins donc qu’il ne faut pas les traiter pareil, l’autre se fend d’un message anti-avortement, certaines sont traditionnalistes et pensent que les femmes ne devraient pas travailler… Les administratrices de la page ont précisé, devant les critiques, qu’elles s’imposent de publier toute photo qu’on leur envoie, qu’elles les approuvent ou pas.
Personnellement, je n’aurais pas la même politique, si j’étais à la place de ces administratrices. Ca détourne l’attention de leur propre motivation et leur propre message. Mais je ne suis pas à leur place.
Du coup, il est facile de s’arrêter à ces deux-trois messages, et de décider qu’on a affaire à quelques réactionnaires sans cervelle, de ne pas regarder les autres, ceux qui dénoncent simplement le comportement des féministes et leur nie une volonté égalitaire. Pourtant, cette journaliste de Madmoizelle a regardé ces autres messages. Les a entendu. Et a fait preuve d’un véritable effort d’écoute, d’autant plus remarquable que peu d’autres personnes l’ont fait. Mais n’a pas pour autant remis en question les comportements extrémistes commis par les féministes, et qui ont abouti à ce que des femmes postent ce genre de message sur Internet. A relevé que ces femmes étaient mal informées sur les problématiques féministes. A fait un deuxième article pour expliquer qu’il fallait les informer plutôt que les juger.
Sur Genre !, une autre blogueuse attribue la même cause à ce problème. A vrai dire, l’article ne porte pas tant sur les WAF que sur une BD qui a été faite en réaction aux WAF et connu un certain succès. Par conséquent, la question de pourquoi les WAF font ce qu’elles font n’y est pas développée, et n’a pas vraiment de raison de l’être, ce n’est pas le sujet de l’article.
On remarquera tout de même que, contrairement à la journaliste de Madmoizelle, cette blogueuse n’a pas relevé, parmi les messages des WAF, ceux qui prônaient leur amour de l’égalité. Elle a illustré son article en affichant quelques unes de ces pancartes à côté de pancartes contestant le droit à l’avortement, manifestant ainsi qu’elle ne voit pas de différence entre ces messages.
Par contre, son article traite bel et bien du problème de la représentation du féminisme sur Internet. Elle y réagit à une BD, donc, elle-même réalisée en réaction aux WAF, et qui a connu un certain succès sur les réseaux sociaux. Cette BD, pense-t-elle, a le mérite d’expliquer de manière très pédagogique ce qu’est le féminisme à ceux qui l’ignorerait, mais à cause de sa volonté de simplification, véhicule des images malvenues et erronées sur le féminisme. Les images en question, je n’ai pas le sentiment qu’elles soient réellement véhiculées par la BD en question, que j’ai lue avant de lire cet article, mais ce n’est pas le propos.
Le propos, c’est que cette BD a amené cette blogueuse à se poser la question de la façon dont on parle de féminisme sur internet. A faire le lien de cause à effet entre cette façon de parler et les réactions violentes que suscite le féminisme. A reconnaître l’importance, pour la cause féministe, d’une attitude conciliante, et à reconnaître ne pas toujours en avoir une. « De manière générale, je me rends compte que le féminisme m’a rendue extrêmement intransigeante: je porte un regard informé sur tout ce qui est en rapport avec le militantisme, j’en vois (pas toujours d’ailleurs) les avantages et les défauts, mais j’ai beaucoup de mal à mettre mon esprit critique en sourdine. Cette attitude pose un problème évident: je ne suis vraiment satisfaite par pas grand-chose, et je rate sûrement plein d’occasions de faire de la pédagogie. »
Malheureusement, le questionnement s’arrête là. Sa conclusion est que l’ignorance l’énerve, qu’elle a tort, mais qu’elle ne peut pas s’empêcher de s’énerver parce qu’elle est imparfaite et faillible, comme n’importe quel être humain, donc que quelqu’un de plus raisonnable qu’elle doit informer les ignorants. Rien ne l’a amenée à douter de son idée comme quoi le problème de base, c’est l’ignorance, que ceux qui pensent du mal du féminisme en pensent parce qu’ils sont mal informés de ce qu’est réellement le féminisme.
Mon sentiment, en lisant cet article, ceux de Madmoizelle et quelques autres, est que le féministe lambda tient pour acquises deux assertions dont il ne devrait pas être si sûr.
La première, c’est de croire que ce que ceux qui nient au féminisme sa vocation égalitariste sont « mal informés ». Aucun article que j'ai lu ne précise sur quoi ils sont mal informés, donc je suis obligée de supposer qu’il s’agit,
1) d’une part, des inégalités hommes/femmes encore existantes dans la société
2) d’autre part, de la réelle teneur des discours féministes.
Concernant les inégalités homme-femme, l’ignorance des haters du féminisme n’est pas garantie. Prenons, par exemple, cette WAF qui a inscrit sur sa pancarte « je n’ai pas besoin du féminisme parce que je veux que mes enfants croient en la vraie égalité ». Elle sait l’importance de l’égalité. Elle sait l’importance de l’éducation. Elle sait à quel point il n’est pas anodin de laisser autrui avoir certaines attitudes, sous peine de voir ses enfants adopter lesdites attitudes. Elle se pose les questions de manière curieusement pertinente, pour quelqu’un de mal informé.
Les détracteurs du féminisme peuvent être parfaitement informés de ces inégalités, ça n’a rien d’improbable. S’opposer à ces inégalités, et malgré tout s’opposer aux comportements féministes offensants, ça n’a rien d’incompatible. Si tu surprends un enfant en train d’en frapper un autre parce qu’il lui a piqué son jouet préféré, tu vas punir le premier pour avoir frappé et le deuxième pour avoir volé. Si tu as un vrai sens de la justice, tu n’es d’aucun côté, seulement celui de la justice. Je n’ai aucun exemple, à part moi-même, de personnes qui s’opposent à la fois aux inégalités homme-femme dans la société et aux dérives du féminisme, mais je n’ai pas le sentiment que mon attitude soit illogique, donc je crois possible qu’elle soit plus répandue qu’on ne l’imagine.
Concernant la teneur du discours lui-même… Bon, là, j’admets, c’est plus compliqué. Partant du principe que les personnes avec qui j’ai eu l’occasion d’échanger sont de bonne foi, j’ai pu constater le titanesque décalage qu’il y a entre le discours qu’elles disent avoir tenu et celui que, moi, j’ai entendu. Le fait est que les féministes, sur internet, se sont rassemblés en communauté, et comme dans toutes les communautés, il s’est mis à y avoir des coutumes, un vocabulaire spécifique, une sensibilité spécifique auxquels ceux qui ne font pas partie de la communauté n’ont pas accès, si on ne pense pas à leur expliquer. Et qu’on ne pense pas à leur expliquer, parce qu’on a tellement pris l’habitude de cette façon de penser qu’on n’a plus conscience qu’elle n’est pas instinctive.
Pour ne citer qu’un exemple, j’ai découvert que des féministes ne comprennent pas pourquoi on les accuse de dire du mal des hommes alors que ce dont ils disent du mal, c’est le patriarcat. Partant du principe que ce à quoi ils s’attaquent n’est qu’une idée abstraite et dépourvue de sensibilité, je suppose qu’ils s’accordent le droit d’être aussi vindicatifs que possible, et ne comprennent sincèrement pas qu’on les accuse de misandrie pour cette vindicte. L’un des soucis est que le patriarcat n’existe pas. C’est une idée, un modèle sociétal. On ne peut pas lutter contre une idée, on ne peut lutter que contre les gens qui l’appliquent. En les convainquant ou en les condamnant, au choix, mais en tout cas, il n'y a que vers eux qu'on peut diriger l'action. D’ailleurs, ce modèle sociétal étant présentement une mauvaise idée, accuser quelqu’un de l’appliquer est une accusation grave, dont la personne accusée a tout lieu de souffrir, surtout si elle a le sentiment que cette accusation est infondée. Mais je digresse. Le souci principal est que personne n’est au courant que les féministes font une distinction entre les hommes et le patriarcat, qu’ils condamnent l’idée, pas ceux qu’ils accusent de l’appliquer, les actes, pas ceux qu’ils accusent de les commettre. Ca ne ressort pas dans leur discours. Seuls ceux qui sont tombés dedans quand ils étaient petits et ont appris ce vocabulaire avant d’avoir le temps d’observer combien il peut blesser voient cette nuance.
Sur ce plan, là, il faut bien admettre, les détracteurs du féminisme sont mal informés, mais… j’ai du mal à les en blâmer. Le militantisme, ce n’est pas débattre entre gens déjà convaincus, c’est défendre son point de vue devant un public neutre. Donc adopter un langage que ce public neutre soit capable de comprendre, être capable de détecter quelles tournures, quelles attitudes, ne seront pas comprises. Et ça, ce n’est franchement pas de la tarte.
Mais je parlais de deux assertions fausses, et je n’ai développée pour l’instant que la première.
La deuxième, c’est de croire que ces attitudes extrémistes qui poussent le public à avoir une mauvaise image du féminisme soient uniquement quelques coups de gueule poussés par un féministe qui perd son calme au cours d’un débat. Le souci, c’est que ce n’est pas uniquement ça. C’est plus quotidien, plus subtil, plus ordinaire, plus bénin quand on prend chaque acte comme cas isolé. C’est tout un tas d’attitudes, certaines à premières vue très anodines, et qui ne deviennent vraiment dommageables que parce qu’elles sont accumulées. Ce n’est pas un comportement spectaculairement abusif, sur lequel on peut attirer facilement l’attention. C’est plutôt un état d’esprit général. Une échelle de valeurs communément adoptée par les communautés féministes dont elles ne voient pas en quoi c’est contestable. Le fait de traiter différemment les hommes féministes et les femmes féministes, par exemple. Le fait de clamer sa culpabilité d’être un homme quand on est un homme féministe. Et d’être insultant envers tous les autres hommes parce qu’ils sont des hommes. Le fait de « donner des conseils » aux hommes tout en leur expliquant en quoi ils sont quand même des bourreaux malgré eux. Le fait de considérer qu’un argument comme « mais je ne suis pas un homme sexiste moi » est aussi irrecevable que « Toi, tu as tes règles en ce moment », qu’un argument comme « je n’ai rien contre le féminisme sauf quand il va trop loin » est aussi irrecevable que « tu es juste jalouse des belles femmes ». Le fait de tenir des propos accusateurs et de ne pas s’excuser si on est démenti. Le fait d’affirmer, très calmement, sans la moindre colère, qu’un homme peut harceler sans s’en rendre compte, c’est dans sa nature, qu'on l'a conditionné pour ça, bref, qu'il peut être oppresseur sans le savoir et sans le vouloir. Le fait de reconnaître l’angoisse, les fantasmes qui nourrissent l’antiféministe mais de ne pas chercher à démentir ces fantasmes, à rendre ces angoisses infondées. Tout un tas d’attitudes que la culture féministe a amené à considérer comme normales, ce qui fait que personne ne songe à les remettre en question, malgré tout ce qu’elles ont d’objectivement blâmable, offensant et contre-productif.
Comme je disais plus haut, arriver à détecter ce qui, dans les attitudes héritées de sa communauté, n’est pas compréhensible par le grand public, ce n’est pas de la tarte. Mais parmi cette série d’attitudes, il y en a que les féministes condamnent lorsqu’ils en sont les victimes, ou lorsque les victimes font partie des catégories de population qu’ils ont choisi de défendre contre leur statut de dominés, mais persistent à considérer comme normales et non offensantes quand elles sont dirigés vers les catégorie de population qu'ils qualifient de dominants. On ne peut plus, dans ces cas, expliquer ce paradoxe juste par un choc des cultures.
Alors pourquoi ? Pourquoi même des féministes décidées à prôner la conciliation, décidées à être indulgentes envers leurs adversaires et à communiquer plutôt qu’insulter, ne parviennent pas à remettre en question cette série d’attitudes ? N’ont pas même l’idée de les remettre en question ?
J’ai, à ce sujet, une théorie. Comme toutes les théories, elle ne demande qu’à être confirmée ou infirmée, mais ça ne coute rien de vous la soumettre.
A la base de la contradiction qu’il y a entre affirmer que non, être féministe, ce n’est pas détester les hommes, c’est lutter pour l’égalité homme femme, mais ne voir aucun mal à dessiner tous ses personnages masculins comme des crocodiles, à demander aux hommes de changer de
trottoir même quand ils n’ont rien fait, bref, à ne jamais dissocier l’agresseur de l’homme ni l’homme de l’agresseur, il y a cette idée, fausse : le fait d’être dominant, c’est une nature, pas un rôle donné par les circonstances. Bref, un homme sera obligatoirement dominant. Même à terre, piétiné par une vingtaine de talons aiguille, ça sera un dominant vaincu. Jamais unevictime. Parce qu’un homme, c’est dominant, que la dominance c’est une nature.
A partir de là, c’est sûr, impossible de voir la contradiction entre se concentrer uniquement sur le bien être d’une des parties en présence et prétendre pourtant lutter pour l’égalité. Ce qui expliquerait pourquoi l’argument « mais tu devrais être plutôt humaniste », ou « c’est du sexisme inversé » est accueilli avec condescendance et ne se voit pas accorder de réponse.
Suivant cette théorie, je comprends pourquoi il est si impossible d’amener les féministes à voir la contradiction entre leur attitude générale et le fait qu’ils prétendent se battre pour l’égalité. Parce que pour eux, ce serait simple, l’égalité, ce serait empêcher le dominant de dominer et le dominé d’être dominé. Ce qui implique de brimer l’un et soutenir l’autre. Aucune injustice là dedans. Du moins pas plus que quand on prévoit des aménagement spéciaux pour les handicapés pour qu'ils puissent accéder aux mêmes activités que les personnes valides.
J’ai des arguments à opposer à ce raisonnement
potentiel. Dominer, ce n’est pas une nature. Dominer, c’est une position. C’est dans le mot, « dominer ». Occuper une place plus haute que l’autre. Etre grand, c’est une nature. Etre fort, c’est une nature. Etre dominant, c’est une position, point. Et une position, ça change. On peut être, de par sa nature, poussé à chercher des positions dominantes, mais se retrouver dominé, parce qu’on n’a pas les compétences pour atteindre cette position dominante. On peut, de par sa nature, détester être dominant, mais se retrouver à l’être dans les circonstances, et obligé de maintenir cette position à cause des circonstances. Au fil de l’Histoire, la société humaine a construit des rapports hiérarchiques dépendant du sexe et de la couleur de peau. Mais ce n’est qu’un modèle sociétal, il est tout à fait possible d’en changer, et c’est bien pour ça qu’on a amorcé ce changement. Rien, dans ce rapport hiérarchique n’est intrinsèque aux différents individus de la hiérarchie. Certes, le choix de qui domine et qui se soumet ne s’est pas fait au hasard. Il y a eu des paramètres biologiques, des paramètres géographiques, des paramètres sociétaux. Mais dans l’absolu, rien qui soit encore d’actualité aujourd’hui. Les dominants de jadis n’ont plus aucune raison d’être dominants aujourd’hui. Je pense même, mais je rêve peut-être un peu, qu’on a aujourd’hui la plupart des éléments pour bâtir une société qui se base sur la collaboration et non sur les rapports de dominant-dominé.
Il faut bien se rendre compte que, quel que soit le contexte, peu importe la société, la position de dominant ou celle de dominé ne sont pas les deux seules options existantes, pour l'individu. A vrai dire, pour être dominant, il faut avoir un dominé en dessous de soi, et vice versa. Donc, celui qui mène son activité seul, ou qui ne l'exerce qu'avec des pairs, en basant l'organisation du travail sur la répartitions des tâches par compétences, et non sur les rapports hiérarchiques, voire n'exerce aucune activité, n'établit aucun rapport de dominant ou de dominé avec qui que ce soit.
On m'objectera qu'agir complètement seul, c'est impossible, qu'on sera toujours, tôt ou tard obligé d’interagir avec quelqu'un d'autre. On m'objectera également que ne pas agir du tout, c'est impossible. Même un chômeur est obligé de régler la question de comment il va obtenir de l'aide pour subsister. Il faudra bien, à ce moment là, soit qu'il manipule quelqu'un pour que celui-ci le nourrisse, et dans ce cas être dominant, soit qu'il se soumette à quelqu'un pour que celui-ci le nourrisse, et dans ce cas-là être dominé. Oui, c'est sûr, à partir du moment où on interagit avec les autres, les rapports de dominant et de dominé sont une option plausible. Mais pas l'unique.
Il est possible, et il est arrivé, que les interactions humaines se fondent sur des rapports égalitaires, où la position de chacun n'était pas identique, mais équivalente dans la hiérarchie. Et il est arrivé encore plus souvent que les rapports hiérarchiques soient sans rapport avec des catégories dont on puisse dire au premier coup d’œil à laquelle un individu donné appartient.
Bref, brimer les hommes, selon ma définition, c’est du sexisme. Sous-entendre qu’ils sont tous des agresseurs potentiels, c’est du sexisme. Juger l’ensemble de leur groupe sur l’attitude d’une partie, c’est du sexisme. Et attention, pas du sexisme inversé. Il n’y a pas de sexisme inversé, il n’y a que du sexisme, qu’il soit envers les hommes ou les femmes. Avoir des préjugés et une attitude dommageable vis-à-vis d’une personne uniquement à cause de son sexe, c’est du sexisme, point barre, peu importe de quel sexe il s’agit. Ce n’est pas l’égalité.
Oui, il faut être intransigeant. Mais il faut l’être envers tout le monde. Le mépris, l’insulte, la torture, l’abus, est condamnable qui que soit l’agresseur et qui que soit la victime. Oui, il faut être informé. Il faut voir TOUS les débordements, TOUTES les injustices, TOUTES les souffrances.
Seulement, voilà. C’est juste une théorie. Pour comprendre ce qu’il en est réellement il faudrait réussir à communiquer, il faudrait réussir à s’informer les uns les autres du pourquoi de nos attitudes. Il faudrait être prêt à entendre ce pourquoi, à questionner ce pourquoi. A accepter que l’autre ne soit pas un monstre, juste quelqu’un qui ne voit pas la même chose que ce qu’on voit, lorsqu’il regarde dans la même direction. Et surtout, surtout, à parler le même langage.
A découvrir aussi
- Si je voulais renoncer au mot féminisme
- Pourquoi il ne faut pas se qualifier d'antiféministe.
- Ce moment terrible où il a raison